vendredi 28 novembre 2008
Journée n°2 - mardi 11 décembre, journée lente, très lente
Journée n°2 - mardi 11 décembre, c'est reparti!
Journée n°2 - mardi 11 décembre, sur un petit nuage
mardi 25 novembre 2008
Journée n°2 - mardi 11 décembre, la pédagogie
Journée n°2 - mardi 11 décembre, le téléphone MP3
Journée n°2 - mardi 11 décembre, les chaises musicales
Journée n°2 - mardi 11 décembre, arrivée au métro
Vignette 17
dimanche 23 novembre 2008
Journée n°2 - mardi 11 décembre, speed dating
Chaque matin dans le bus, j'ai donc mon petit rituel. Je monte, dis bonjour au chauffeur compréhensif, et je m'installe dans les premiers rangs sans prêter attention à quiconque, par respect pour mes yeux. Malgré ce que l'on pense, les rangs les plus tranquilles ne sont pas au fond avec les bandes de "beuleu-beuleu", mais bien à l'avant. Bref, le bus est toujours libre aux 3/4, donc je suis assurément pénarde. Trop fatiguée pour m'en préoccuper, je colle mes cheveux propres contre la vitre graisseuse, et me mets à roupiller. Avec ma grande classe légendaire, la petite coulée de bave fait de moi un portrait des plus charmants. Et puis au bout de vingt minutes, c'est le réflexe. Je me réveille. Le bus s'arrête à l'arrêt de la "grande ville". Avant d'en arriver là, chaque matin je me dis "Oh, c'est cool, le bus est à l'heure". Et chaque matin y a cet arrêt à la con où tous les "citadins"se pressent en masse pour monter. Il y a plein de lignes de bus qui passent par là, mais non non, ce ne serait pas marrant. C'est dans MON bus qu'ils s'incrustent tous. Et tant qu'à faire, sur toute la population condensée dans cette boite à sardines sur roues, c'est eux...Eux qui n'ont pas de tickets et qui passent dix plombes à squatter le passage à la recherche de monnaie. Mais le plus marrant vient après. On dit souvent aux célibataires qu'il faut sortir pour faire des rencontres, voir du monde, voir l'Etre Humain, en fait. Et bien la conclusion est qu'on n'est pas loin de l'extinction de notre espèce! Y a que des "mariées-fières-de-l'être" pour pondre ce genre de foutaises. Sur les 15 personnes qui montent susceptibles de cacher en elles une certaine intelligence, je tape toujours dans le mille. Je m'explique. Ils avancent, là, tout doucement, prenant bien leur temps et cherchant de la place malgré les dix fauteuils libres devant leurs yeux. Et j'observe la queue qui s'avance, me passe à côté. Je scrute leur tronche, et devine celui que je vais gagner comme gros lot. Cherchez, vous, dans la queue. Il se fait discret là, derrière les autres "citadins", mais il est bien là. LE gros lourd de service. Il arrive avec son casque qui lui fait des oreilles de Mickey (Ma Blondasse du bus tiens-toi bien!) et sa musique de "bof" qui crachouille à travers ses écouteurs. Mais bon, comme je suis très tolérante, je retire toutes mes affaires en vrac sur le siège voisin (ça en décourage beaucoup! ) pour le laisser s'asseoir.
Journée n°2 - mardi 11 décembre, il fait froid...
Vignette 15
vendredi 21 novembre 2008
Journée n°1 - lundi 10 décembre, fin de journée, les joies du transport en commun
Journée n°1 - lundi 10 décembre, crise cardiaque
Journée n°1 - lundi 10 décembre, heure de vérité
Vignette 11
Quand le chef débarque, on en oublie ses principes. Basta, j'avouerai rien. Sauve qui peut, je cours me planquer. Quelqu'un lui expliquera sereinement la situation. Dira que c'est de ma faute, et passé le week end, tout sera oublié. Mais c'est sans compter certains d'entre nous qui n'expriment aucune pitié. Et généralement c'est les moins bien placés qui se la ramènent.
mercredi 19 novembre 2008
Journée n°1 - lundi 10 décembre, c'est la misère!
Vignette 10
A être partout pour faire la plupart du boulot des feignasses du bureau, on en vient parfois à trop prendre ses aises. C'est ce qui m'arrive certaines fois. Il arrive qu'un moment je sente qu'il y a une opportunité à saisir, une prise de décision qui pourrait me sortir du train-train quotidien. Une prise de décision tout court en fait. Et, bien qu'il me faille tous les doigts du bureau pour compter mes qualités, dans ce genre de situation, j'ai tendance à foncer tête baissée. Et à 99% c'est la grosse boulette. Le désavantage à travailler en communauté, c'est que la moindre erreur a un effet boule de neige instantané et c'est tout le monde qui trinque. Et là, même quand ce sont mes planqués de collègues qui me critiquent et me font des reproches, je la mets en veilleuse. J'aime vraiment pas me planter. Je cherche à taper haut pour me faire plaisir et les bluffer, pour ensuite me crasher en quelques secondes devant tout le monde. Le noyau terrestre et moi on devient très copains!! Bref, ça devient horrible. J'en suis même à me laisser choyer par Hakima. Ca reste une occasion, dans mon grand désarroi, d'être carressée dans le sens du poil et de recevoir des compliments. Mais l'engueulade est imminente. J'ai alors les mâchoires crispées, les sourcils qui s'abaissent, les joues qui rougissent, je fais des va-et-vient, et j'arrête pas d'avouer que j'ai fait une bourde. Mais bon, comme tous se mettent à discuter de la situation entre eux, et que je suis la "chieuse" de la bande, pas vraiment moyen d'en parler à quelqu'un à tête reposée. Alors pour une fois, au lieu de maudire les copains, c'est moi-même que je désavoue.
mardi 18 novembre 2008
Journée n°1 - lundi 10 décembre, 5 minutes de ma journée
Suis-je parfois fragile
lundi 17 novembre 2008
Journée n°1 - lundi 10 décembre, la permanence
Journée n°1 - lundi 10 décembre, en perm les morpions!
L'intérêt de bosser dans l'Education Nationale, c'est que les surprises coulent à flots. On se pointe le matin en pensant que tous les professeurs seront présents, qu'il n'y aura aucune emmerde, que "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Eh ben non, c'est une feinte. Parce que - et attention, gros dossier - les profs sont le "trou de la Sécu". En un seul coup de téléphone en plus! "Mon gamin est malade, je pourrai pas venir." "Je ne me sens pas très bien, hum hum". "J'ai trop picolé ce week -end, j'ai la gueule de bois, vous pouvez prendre mes élèves en charge?".
"MES élèves". Sans déc'! A force ils deviennent les élèves de la Vie Scolaire, ouais! Ou les MIENS plutôt. Alors là ça devient comique! Dans ce genre de cas, tout le monde se serre les coudes. Aussitôt les élèves seuls ( abandonnés par leur prof ) trainant dans la cour, c'est tout le monde aux abris. Enfin, pas tout le monde. Certains de mes chers collègues se la jouent plus subtile. "Oh, zut, heu, j'ai pas mes clés pour la perm". ou bien "Oh, regarde, y a une perm". Et hop, juste le temps d'avoir jeté un oeil vers les mômes, y a plus personne. Ouais, ok, merci c'est bon, je la fais... C'est ma B-A du jour, après basta! Et là, la tête dans le guidon, la journée commence...
dimanche 16 novembre 2008
Journée n°1 - lundi 10 décembre, début de journée
Journée n°1 - lundi 10 décembre, le réveil
05h45: Le bip se met en marche. C'est automatique, mon bras fait une rotation à 180° et envoie valser le réveil. Ca plaît aux voisins. Faut être solidaires!
Présentation n°2: le chef
Présentation n°1: Les copains
Mais bon, on s'aime, hein.